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Venue des Etats -Unis et issue du milieu de la musique country & western, la vogue de la danse en ligne a déferlé outre-Atlantique dans les années 1990. Elle s'est rapidement propagée au reste du monde, à l'Europe et à la France où, avec ou sans chapeau de cowboy, les adeptes ne cessent de danser en cadence les uns à côté des autres dans une bonne humeur communicative. Les amateurs de "line dance" apprendront les grands enchaînements classiques que sont l'Electric Slide, le Cowboy Charleston, le Tush Push, l'Achy Breaky Heart et le Cotton Eyed Joe.

 A l'instar de la tarte tatin, le concept Zumba a été inventé un peu par hasard par un colombien, BETO PEREZ, un jour, où, ayant oublié la musique qu'il utilisait habituellement pour sa classe de danse d'aérobic, il a dû improviser avec la musique qu'il avait sous la main, entre autres de la musique latine. Une remise en forme au rythme de la SALSA, du MERENGUE et de la CUMBIA.

Cette danse a commencé avec le"SWING" vers 1930. Les compositeurs célèbres tel Glenn MILLER, ont lissé les accents musicaux en une mesure régulière à 4 temps qui, jouée de façon de plus en plus syncopée, est devenue le rythme mécanique de notre ROCK actuel.

En Europe et surtout en Angleterre, le monde traditionnel de la danse a mis longtemps à accepter ce nouveau style de danse de couple, lancé par le film "Rock around the clock" où s'illustra le chanteur Bill HALEY, "ROCK and ROLL" signifiant en fait "Balancer et Rouler". Cette danse est toujours enseignée et pratiquée dans les écoles de danses où on peut la découvrir sous 4 techniques de pas et figures différentes : rock à plat, rock sauté (avec des jets de jambe à partir du genou), rock semi-acrobatique (cf. les années VIAN dans les caveaux de St Germain des Près) et rock acrobatique (à figures très spectaculaires).

  D'origine anglaise, cette danse assez rapide et de rythme assez proche de celui du CHARLESTON, a remplacé l'ancien FOX-TROT (celui qui faisait fureur avant la dernière guerre), et représentait, par excellence, la danse rapide, mettant une grande animation dans les salles de bal. Si le terme FOX-TROT signifie "pas du renard", le terme QUICKSTEP, voulant dire "pas rapide", suppose, de la part des danseurs de compétition de la légèreté et de l'agilité, mettant en oeuvre des pas chassés et des pas de CHARLESTON sautillants, empreints de vivacité mais aussi d'élégance, requérant beaucoup d'endurance physique

Cette danse dont le rythme entrainant et dynamique est apparenté à celui du QUICKSTEP, connut une vogue importante dans les années 1925 et elle reste très prisée en soirées dansantes avec 2 techniques principales, à savoir les "talons écartés -levés, alternativement" et " le mégot écrasé" (sur 8 temps).

  Cette danse d'origine cubaine comme le CHA - CHA et la RUMBA s'apparente beaucoup à cette dernière, sur un rythme plutôt swing et elle propose également d'attrayantes figures de couple. " Jouer MAMBO", musicalement parlant, consiste d'ailleurs à interprêter certains rythmes exotiques dans un style jazz. Le film "DIRTY DANCING" a contribué à repopulariser cette danse qui s'appelle la samba et la RUMBA-BOLERO de compétition.

  Egalement d'origine cubaine, cette danse est la plus ancienne et la plus reposante des danses latino-américaines. Introduite en Europe dans les années 1930, on la pratique en compétition à un tempo plutôt lent sous le nom de BOLERO (cf. BESAME) et  à un tempo plutôt rapide dans un contexte plus traditionnel sous le nom de GUARACHA (cf. CUCARACHA, MARINELLA, ...).

 Cette danse , créée à Cuba en 1954, s'est développée à partir de la RUMBA et du MAMBO, ce qui lui procure un tempo assez rapide. Importée en Europe vers 1956, cette danse de société très prisée a connu un succès foudroyant (cf. PEPITO). La richesse de ses rythmes, son dynamisme et son expression corporelle très latine lui ont fait connaitre un nouveau succès dans les années 1980-1990, qui continue de se maintenir.

Cette danse d'origine espagnole (Les Maures d'Espagne la dansait déjà au XVè siècle), ayant été introduite en Argentine par des tribus de Gitans ayant quitté l'Espagne, y connut de suite un grand succès parmi les populations indigènes. A Buenos Aires, cette danse se pratiquait entre hommes dans les bas - fonds de la ville puis elle s'est européanisée pour devenir une danse populaire et de compétition depuis plus de trente ans, sa musique ayant été fortement popularisée par le chanteur Carlos GARDEL, d'origine toulousaine.

On distingue 3 genres au niveau des musiques, pas de base et figures :

     1) Le tango musette à figures intimistes, parfois chaloupées, en soirées dansantes populaires

     2) Le tango argentin (le plus traditionnel) à figures mettant la danseuse en valeur, avec de rapides mouvements de jambes caractéristiques, sans grands déplacements, sur une musique souvent plus mélancolique que rythmique

     3) Le tango de compétition, avec des mouvements de tête typiques, des déplacements importants et rapides du couple sur un tempo assez rapide et martelé.

  1) La valse musette :

 Provenant de la célèbre bourrée auvergnate basée également sur un rythme à trois temps, cette danse a connu son apogée historique à l'entre-deux guerres où on l'a beaucoup pratiquée dans les guinguettes du bord de Marne (cf. le film " La belle équipe" avec Jean GABIN); elle met en oeuvre des 1/2 tours pivotés sur place rappelant le mouvement d'une toupie qui se déplace peu en tournant vite !

2) La valse viennoise :

 Née en Italie à la Renaissance où elle s'appelait la VOLTA, elle passa en France où elle connut un succès instantané à la cour du roi. Louis XIII l'ayant interdite, choqué par le style enlacé de cette nouvelle danse qui montrait de plus des sauts et jetés de jambes, la valse ne réapparut en France qu'au cours du XIXe siècle, Paris comptant près de 700 bals très animés du rythme à 3 temps à la Belle Epoque ! Cette danse développe une grande amplitude de pas sur un tempo rapide et éprouvant.

                                               3) La valse anglaise :

                                                Forme moderne de l'ancien BOSTON, cette danse connut un grand succès dès 1874 grâce à sa façon particulière de glisser sur le sol. Jouée sur une mesure à trois temps, la valse anglaise, actuellement pratiquée, permet au couple de danser des variations de figures très élégantes et d'un grand romantisme, développant de plus une grande amplitude de pas.

Cette danse, faisant partie de la vogue et du style "yé -yé", a connu un succès aussi considérable que le CHARLESTON, dans les années 1960 et elle reste très demandée de nos jours dans les soirées dansantes. On peut établir que c'est par le TWIST que le "yé - yé" a fait la conquête des pistes de danse. Tout, soudain, était à l'heure "yé - yé" : les jeunes filles, les garçons, la mode, la musique (75% des disques alors vendus).

Cette danse apparut au moment précis où le besoin d'un tempo plus lent se faisait sentir après les trépidations houleuses du TWIST et elle eut la grande originalité d'être la première danse à se danser en lignes parallèles derrière le meneur, tous les partenaires évoluant dans le même sens de déplacement, en partant du même pied, en suivant ses indications successives (faites le M, frapper dans les mains, ...).

  Cette danse, d'origine brésilienne, est la danse latino-américaine par excellence dont le rythme endiablé et syncopé, entraîne, souvent jusqu'à l'extase, les danseurs comme au carnaval de Rio où les écoles de danse descendent des "favellas" pour danser la samba dans les rues.

L'attrait de cette danse tient aux mouvements caractéristiques du corps, à l'accentuation du déhanchement et au travail constant des genoux (flexion et extension). La SAMBA a été popularisée en Europe, comme danse de société, vers 1948. C'est une des musiques favorites des bals et discothèques, pour l'ambiance qu'elle crée.

 L'expression est employée depuis le XVIIe siècle pour une marche. Cette danse qui est la stylisation des principales figures exécutées dans l'arène par les toreros, se rend originale par des mouvements pleins de caractère, mettant en oeuvre tout le corps au niveau de sa souplesse et de son énergie.

Le danseur se doit, au niveau de la symbolique de son expression, d'être fier et dominateur, dirigeant sa danseuse comme la "cape" destinée à attirer le taureau durant la corrida.